Selon une étude de l’Institut Français de l’Expatriation, près de 15 000 Français ont choisi de poser leurs valises à Bali en 2019, attirés par le coût de la vie abordable, le climat tropical et la culture riche de l’île. Si la vie sur cette île paradisiaque indonésienne peut sembler idyllique, elle présente aussi son lot de défis, notamment en termes de bureaucratie, de santé et d’adaptation culturelle.
Expatriation à Bali : un rêve accessible ou un mirage coûteux ? Avantages indéniables et inconvénients parfois sous-estimés, retour sur le budget nécessaire et les réalités de la vie sur l’île des Dieux. Nous avons mené notre enquête pour vous aider à peser le pour et le contre avant de faire vos valises.
Expatriation à Bali : réalités et coûts cachés
Il est couramment admis que Bali, île paradisiaque située en Indonésie, est une destination économiquement avantageuse pour les expatriés. Cette idée repose sur des suppositions erronées, comme le souligne Alexis Alfred dans un article paru sur Slate.fr. Il faut bien se renseigner et de prendre en compte tous les aspects de la vie sur place avant de faire le grand saut.
En premier lieu, le coût de la vie à Bali n’est pas nécessairement cinq fois moins cher qu’en France, cela dépendant largement des conditions et du style de vie de chacun. Les étrangers ne peuvent pas vivre sur un salaire local en raison de leurs besoins différents et de leur statut particulier. Par exemple, le coût d’un visa s’élève en moyenne à 100 euros par mois, et celui de l’assurance santé à environ 80 euros par mois. Le logement offrant un confort occidental coûte environ 200 euros par mois.
Les coûts détaillés de la vie à Bali
Voici un tableau récapitulatif des dépenses mensuelles moyennes pour un expatrié à Bali :
💰 Coût | Description |
---|---|
💰 100 € | Coût moyen du visa |
💰 80 € | Coût moyen de l’assurance santé |
💰 200 € | Coût moyen d’un logement confortable |
💰 650-1500 € | Coût total de la vie (variable selon le mode de vie) |
Les règles à connaître avant de s’expatrier à Bali
N’oublions pas que l’achat immobilier à Bali est réservé aux chefs d’entreprise. Il faut obtenir un visa pour résider sur l’île, qu’il s’agisse d’un visa étudiant, de travail (KITAS/KITAP), de retraite ou même pour un stage. Ces visas, dont la durée de validité peut aller jusqu’à un an et être renouvelée quatre fois, doivent être sollicités auprès de l’ambassade indonésienne en France.
Un point capital à noter est que le système de santé local ne couvre pas les expatriés, même ceux munis d’un visa de travail. C’est une information capitale à prendre en compte avant de faire le grand saut.
- Obtenir un visa pour résider sur l’île
- Le coût de la vie à Bali dépend largement du mode de vie adopté
- Le système de santé local ne couvre pas les expatriés
Opportunités professionnelles et vie sociale à Bali
En plus des aspects financiers, l’expatriation à Bali présente également des implications professionnelles et sociales. Il est capital de comprendre que le marché du travail à Bali est très différent de celui de l’Europe. Les opportunités d’emploi sont principalement dans le tourisme, l’hôtellerie et la restauration. Il existe également des opportunités dans le domaine de l’éducation, notamment pour les enseignants de langues étrangères, et dans le secteur numérique en plein essor.
En ce qui concerne la vie sociale, Bali offre une communauté d’expatriés dynamique et diversifiée. De nombreux événements sont organisés régulièrement, permettant aux nouveaux arrivants de se faire des amis et de créer des réseaux. Précisons que l’intégration dans la communauté locale peut être un défi en raison des différences culturelles et linguistiques.
Bien que Bali soit réputée pour ses plages paradisiaques et son climat tropical, il faut prendre en compte les conditions environnementales. Par exemple, l’île est sujette à des tremblements de terre et à des éruptions volcaniques. La qualité de l’air peut être affectée par la brûlure saisonnière des déchets agricoles.
Vivre à Bali : vraiment le paradis ? Mon avis sincère
Théo (Toulouse) : « Le secteur des technologies offre le plus d’opportunités de travail à distance »
En tant que nomade numérique, j’ai toujours cherché des opportunités de travail à distance. Expatrié à Bali, j’ai été particulièrement intéressé par une étude de The Social Hub. Cette étude a analysé 88 emplois populaires et a révélé que la fonction la plus prisée par les nomades numériques est celle d’analyste de données informatiques, avec 19,3% des offres d’emploi dans le monde publiées à distance.
Personnellement, j’ai choisi le poste de testeur de logiciels, qui arrive en deuxième position avec 19,2% d’offres d’emploi à distance. Cela m’a permis de voyager partout où mon cœur me portait, tout en gagnant ma vie. C’est un avantage indéniable de cette vie de nomade numérique.
Le troisième meilleur emploi pour les nomades numériques est celui de chef de produit marketing, qui représente 18,6% des offres d’emploi à distance. Même si je n’ai pas choisi cette voie, je connais des collègues qui l’ont fait et qui en sont très satisfaits. En définitive, le secteur des technologies offre de nombreuses opportunités pour ceux qui, comme moi, souhaitent conjuguer travail et voyage.