Alors que les prix des carburants restent à des niveaux extrêmement élevés, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, Bruno LE MAIRE, envisage “de prolonger la remise de 15 centimes HT jusqu’à la fin de l’année si les conditions économiques l’exigent”.
Les organisations professionnelles du transport automobile confirment que cette assistance à la pompe doit non seulement être entretenue, mais renforcée, et cela dans les modes d’application actuels. Du 1euh avril 2022 au 31 juillet 2022, un rabais de 15 centimes s’appliquera sur le ravitaillement avant taxes. Alors que la mesure est susceptible d’être prolongée jusqu’au 31 août 2022, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle envisage une prolongation jusqu’à la fin de l’année si les conditions économiques le justifient.
Les organisations professionnelles favorables
Les organisations professionnelles du secteur rappellent que fin mars un litre de gazole sans remise coûtait en moyenne 2 euros, et aujourd’hui il fluctue autour de 2,15 euros. avec remise ! La situation s’est donc aggravée et les entreprises de transport ont beaucoup de difficulté à répercuter ces nouvelles augmentations sur leurs clients. Il est donc nécessaire de pérenniser ce mécanisme de soutien aux transporteurs routiers.
Cette nouvelle situation, bien pire, nécessite non seulement de maintenir la remise des stations-service, mais aussi de la renforcer en doublant le montant de la remise, ce qui se justifie par la tendance à la hausse des prix des carburants.
Quid du gouvernement ?
Dans le cas où le gouvernement déciderait de modifier l’aide pour la réserver aux « poids lourds individuels », les organisations professionnelles demandent que la mesure soit étendue aux « poids lourds professionnels » en versant une ristourne au litre de carburant réglementée par la bureau des impôts. Administration en appliquant un système de remboursement mensuel basé sur les litres achetés au cours du mois précédent.
En ce qui concerne le transport routier de voyageurs, les contrats et les marchés publics doivent être adaptés de toute urgence et prévoir une indemnisation pour les entreprises qui, depuis septembre 2021, supportent des surcoûts uniquement sur les prix de l’énergie, sans conséquences possibles.
Les organisations professionnelles sont prêtes à définir avec le gouvernement les modalités du futur système.
Source : www.e-tlf.com