Malgré les contraintes liées aux confinements successifs et la crise sanitaire, les entreprises opérant dans le secteur de l’export ont su s’adapter pour maintenir leurs activités.
Incapables de se déplacer, les cadres supérieurs de l’export sont restés au bureau. Ils ont du faire face à une annulation des salons rendant impossible la recherche de nouveaux prospects.
Malgré cette situation, les chefs d’entreprises ont fait preuve d’imagination pour trouver des conseils et des solutions dans le but de sauver leurs activités. Ils se sont mis en quête de business développeurs et de sociétés de conseils implantées dans les pays d’exportation.
Des embauches nombreuses dans l’export
Aujourd’hui, on constate que le secteur de l’export est toujours très actif.
Preuve de ce dynamisme, entre 15 et 20% des entreprises qui exportent à l’international cherchent désormais à recruter des collaborateurs. On retrouve sur le marché ouvert de l’emploi de nombreuses demandes sur des postes clés liés à l’export. Ceci est peut-être liée au départ de certains salariés, mais plus sûrement aux nombreuses restructurations des entreprises qui nécessitent de nouvelles compétences.
La preuve en est, l’Apex qui a accueillit sa cinquième édition du Recrut’export le jeudi 3 décembre, mettant en relation entreprises et demandeurs d’emploi proposait une vingtaine de postes à pourvoir.
Cela qui montre bien que nos entreprises ne sont pas paralysées, elles continuent leurs adaptations et fonctionnent différemment.
Un secteur qui reste extrêmement dynamique
L’adaptabilité reste la clé, si les entreprises ont bien résisté malgré une situation difficile c’est parce qu’elles ont su s’adapter lors du premier confinement.
Fermer toutes les entreprises n’a pas été anodin, certaines ont réalisé des chiffres d’affaires près de cent fois inférieurs à la normale.
Comment les entreprises de l’export ont résisté ?
Après le déconfinement et passé le temps du constat, les entreprises ont restructuré leurs équipes, leurs clients cibles, ainsi que leurs méthodes d’achat.
Pour garantir leurs niveaux de revenus, elles se sont montrées plus dynamiques à l’image des petites sociétés qui ont vu toutes leurs commandes à l’exportation annulées.
Certaines ce sont retrouvées avec un stock énorme et beaucoup d’employés à rémunérer mais elles ont su s’adapter. Beaucoup se sont lancées sur des plateformes de commerce électronique, et ont investi dans des entrepôts pour faire du BtoC.
Tout c’est fait très vite ce qui montre bien la réactivité du secteur de l’export habitué à composer avec les changements de réglementations.
D’autres ont dû revoir leur modèle de distribution et affichent désormais une croissance à deux chiffres. Une période riche en enseignements donc, qui témoigne de l’importance de maintenir le cap pendant les périodes compliquées mais surtout d’innover continuellement.
Dans tous les cas l’inaction n’est jamais profitable, et c’est ce qu’on très bien compris une grande majorité des entreprises liées à l’export.