Le nombre de chauffeurs VTC en France a bondi de 60%, atteignant près de 30 000 professionnels. Ce métier en plein essor, alliant indépendance et contact humain, suscite un intérêt croissant. Mais comment naviguer dans les méandres administratifs et les exigences spécifiques de cette profession ? Quelles sont les étapes clés pour obtenir sa carte professionnelle de chauffeur VTC et réussir dans ce secteur compétitif ?
De la formation initiale à la gestion quotidienne de votre activité, en passant par l’obtention de votre carte VTC, nous avons mené notre enquête sur le parcours à suivre pour devenir chauffeur VTC.
Les démarches pour devenir chauffeur VTC
Le métier de chauffeur VTC, pour “Véhicule de Tourisme avec Chauffeur”, nécessite de suivre une série de démarches préalables avant de pouvoir exercer.
En premier lieu, la personne doit s’assurer de son éligibilité pour cette profession. Cela implique notamment de posséder un permis de conduire depuis au moins trois ans et d’avoir un casier judiciaire vierge.
Une fois ces critères remplis, une phase d’apprentissage est nécessaire, se concluant par la réussite à un examen. Pour obtenir des informations détaillées sur cette procédure, le site www.formation-vtc-france.fr/ est une ressource précieuse.
Les critères à respecter pour le véhicule
Une fois la carte professionnelle VTC obtenue, le futur conducteur doit veiller à l’équipement de son véhicule. Celui-ci doit respecter certains critères précis :
- avoir entre 4 et 9 places
- posséder au moins 4 portes
- être âgé de moins de 6 ans
- être équipé d’un moteur d’une puissance nette supérieure ou égale à 84 kW
- Ses dimensions minimales doivent être de 4,50m x 1,70m.
Il est également possible d’opter pour un label qualité.
Le choix du statut juridique et la rémunération
Le futur chauffeur VTC doit ensuite déterminer son statut entrepreneurial, qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle ou d’une société, et immatriculer son entreprise. Ce choix est fondamental car il aura un impact direct sur la rémunération et les charges à payer.
Par exemple, en France, la loi impose un tarif horaire minimum de 10,03 euros pour les chauffeurs VTC salariés.
Le salaire d’un chauffeur VTC n’est pas simplement le fruit des courses effectuées. Il comprend également les pourboires généreusement laissés par les clients satisfaits, ainsi que les bonus ou primes occasionnelles.
Pour un chauffeur VTC indépendant, le calcul est un peu différent. Le salaire net correspond au chiffre d’affaires généré, auquel il faut soustraire les charges. Parmi ces charges, on retrouve
- les charges sociales liées au statut d’auto-entrepreneur, qui représentent environ 22% du chiffre d’affaires
- la TVA si le seuil de franchise en base a été dépassé
- les frais de fonctionnement du véhicule
💰 Salaire | Charges |
---|---|
Courses effectuées | Charges sociales (22% du CA) |
Pourboires | TVA si seuil de franchise dépassé |
Bonus et primes | Frais de fonctionnement du véhicule |
Formation et compétences requises
En plus des critères d’éligibilité et de la formation initiale, le métier de chauffeur VTC demande des compétences spécifiques. Il est essentiel d’avoir une excellente connaissance de la géographie locale et des règles de circulation. Une bonne maîtrise de l’anglais et d’autres langues étrangères peut être un atout considérable pour communiquer avec une clientèle internationale.
Le chauffeur VTC doit également faire preuve de qualités humaines et professionnelles. L’amabilité, la discrétion, la ponctualité et le respect des règles de sécurité routière sont des éléments clés pour satisfaire la clientèle et réussir dans ce métier.
Les obligations légales et réglementaires
Outre les critères liés au véhicule et au conducteur, il existe des obligations légales et réglementaires à respecter pour exercer le métier de chauffeur VTC. Par exemple, le conducteur doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle pour couvrir les dommages causés à des tiers pendant l’exercice de son activité. Il doit respecter la réglementation en vigueur concernant les temps de conduite et de repos.
Les perspectives d’évolution
Le métier de chauffeur VTC offre des perspectives d’évolution intéressantes. Avec de l’expérience et un bon réseau de clients, il est possible de développer son activité en créant sa propre entreprise de VTC.
Cela permet de gérer une flotte de véhicules et d’embaucher d’autres chauffeurs. Certains chauffeurs VTC choisissent de se spécialiser dans le transport de personnes à mobilité réduite ou le transport de luxe.
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Maxime (Angers) : « Une amende de 1500 euros est prévue pour une carte VTC non-valide »
En tant que résident d’Angers, j’ai dû suivre un certain processus pour devenir chauffeur VTC. J’ai dû obtenir la carte VTC, qui coûte environ 60 euros. Cette carte est essentielle pour exercer le métier de chauffeur VTC, et elle doit être obtenue en ligne sur le site de la préfecture. Avant d’obtenir cette carte, j’ai dû réussir un examen dont le coût d’inscription est d’environ 200 euros, effectué en ligne sur le site de la chambre des métiers et de l’artisanat de ma région.
J’ai dû m’assurer que ma carte VTC était toujours valide et visible sur le pare-brise de mon véhicule. Une amende de 1500 euros est prévue pour une carte VTC non-valide. J’ai également appris que la carte doit être renouvelée tous les 5 ans.
Pour devenir chauffeur VTC, il faut remplir certaines conditions. Il faut ne plus être en permis probatoire, avoir un casier judiciaire vierge, obtenir un avis médical positif d’un médecin agréé et avoir le brevet de secourisme depuis moins de 2 ans. Après avoir réussi l’examen, la carte VTC est obtenue à la préfecture. La demande de carte professionnelle VTC nécessite plusieurs justificatifs et un délai de deux mois est à prévoir entre le dépôt de la demande et la réception de la carte. Le chauffeur doit s’inscrire au service de contrôle des cartes VTC, une démarche gratuite effectuée en ligne.